juillet 27, 2024

Connexions et conversations

Le paysage médiatique évolue avec des changements substantiels dans les médias gagnés et payés. Les médias gagnés se trouvent de plus en plus sur les plateformes numériques, le contenu généré par les utilisateurs occupant une place prépondérante et le marketing d’influence détournant l’attention du public de l’intégrité éditoriale. Les médias payants, à l’inverse, sont de plus en plus centrés sur les données, utilisant la publicité programmatique et l’analyse pour plus de précision.

Ce qui devient de plus en plus difficile, c’est l’évitement de la publicité. Pour naviguer sur ce terrain complexe et changeant, les agences et les clients doivent comprendre comment utiliser efficacement les deux, en mettant l’accent sur l’intégration, l’authenticité et un contenu de qualité qui capte et retient l’attention.

Un récent FM Webinaire Redzone, animé par Arye Kellman, MD de TILT, s’est penché sur ces dynamiques et a fourni des informations pratiques pour aider les spécialistes du marketing à rester compétitifs dans un domaine du marketing numérique en constante évolution.

Dustin Chick, partenaire et directeur général de Razor PR, a expliqué que l’histoire que les marques veulent raconter doit être pertinente et trouver un moyen de s’intégrer dans l’actualité du jour. Si vous ne pouvez pas faire le lien, vous n’avez pas d’histoire à raconter. Les agences de relations publiques doivent donc avoir des conversations honnêtes et difficiles avec leurs clients sur ce qui est digne d’intérêt dans l’actualité et sur ce qui constitue une lecture convaincante.

Pour une marque d’assurance, par exemple, une réduction de la prime est une nouvelle dans un environnement où les consommateurs sont sous pression financière. La prochaine conversation est de savoir où ces discussions ont lieu : sur les médias sociaux ou dans les salles de rédaction. Le positionnement est également important, tout comme la nécessité d’analyser le problème en profondeur.

Lorsqu’il s’agit de cultiver l’engagement, les marques doivent renoncer à l’illusion du contrôle. Tous les engagements ne sont pas entièrement positifs, mais tant qu’ils ne dépassent pas 10 % de négatifs, c’est gérable, a déclaré M. Chick.

Il a conseillé aux marques d’accueillir les voix qui ne sont pas d’accord avec elles, expliquant que l’engagement n’est pas un « like », mais une question d’engagement. Pour ce faire, les responsables des marques et de la communication doivent faire preuve de courage dans leurs interactions avec les consommateurs.