avril 24, 2024

Thiago Martins parle de la mort par balle de son frère

SÃO PAULO, SP (UOL/FOLHAPRESS) – Thiago Martins, 34 ans, dans une interview à la chaîne YouTube de Jorge Aragão : Vie artistique : « J’ai commencé très tôt à m’intéresser à l’art grâce à l’influence de mon frère, Careca. Nós do Morro, l’objectif principal de ce projet, est de donner accès à ceux qui n’ont pas accès, principalement à la culture et à l’éducation. Il s’agit d’une école de théâtre située dans la favela de Vidigal, fondée il y a près de 40 ans par Guti Fraga, qui est aussi notre grand père. J’y suis entré à l’âge de 6 ans. Je ne suis pas née et je n’ai pas grandi avec un père. Je n’ai pas eu de père. Ma mère travaillait dans une maison familiale, mon frère faisait des petits boulots pour gagner sa vie… Et puis mon frère faisait du théâtre depuis longtemps. Et j’allais toujours voir mon frère dans des pièces, des sketches, des spectacles… Jusqu’à ce que je me dise : « Je veux faire ça pour vivre ».

Le théâtre comme moyen de payer les factures : « C’était plus une question de nécessité… J’avais besoin de faire quelque chose. Jouer n’était pas possible. La nuit tombait et nous devions rentrer à la maison à cause de la violence. Je jouais à l’école. C’était donc plus une nécessité qu’un choix (…) Mais cette distraction s’est transformée en quelque chose de sérieux. Dieu merci.

Retrait de l’invitation de l’équipe portugaise pour le feuilleton « Da Cor do Pecado » (2004) : « Je suis de l’époque de Renato Augusto, des gars qui ont entraîné. C’est drôle que je n’aie jamais eu ce regret (d’avoir abandonné ma carrière de footballeur) ».

Décès de son frère, Carlos André dos Santos (Careca) : « Il y avait une de vos chansons (de Jorge Aragão) qui passait à la radio. C’était à l’époque où mon frère s’est fait tirer dessus, nos vies étaient en plein désarroi. Je partageais une chambre avec mon frère. J’avais une toute petite radio, mon frère était à l’hôpital. Ce fut l’un des moments les plus tristes de ma vie. Je me souviens d’une de ses chansons : « Paga para ver, on dit que les doigts peuvent goûter. Qui va le savoir ? Amour saint, secret et sacré' ».