mars 28, 2024

Rita Lee ne voulait pas de politiciens à sa veillée funèbre : « Je me lèverais pour les huer ».

SÃO PAULO, SP (UOL/FOLHAPRESS) – Rita Lee est décédée dans la nuit de lundi à mardi à l’âge de 75 ans. Dans son autobiographie, « Rita Lee : An Autobiography », publiée par Editora Globo, elle parle de la façon dont elle imaginait que le monde réagirait à sa mort.

L’artiste a déclaré qu’elle avait déjà choisi la phrase qu’elle souhaitait voir figurer dans son épitaphe : « Elle n’a jamais été un bon exemple, mais elle était de bonnes personnes ».

Dans l’article, elle évoque les réactions à l’annonce de son départ.

« Quand je mourrai, je peux imaginer les mots d’affection de ceux qui me détestent », écrit-il. « Certaines radios passeront mes chansons sans faire payer jabá, des collègues diront que je manquerai au monde de la musique, qui sait, peut-être même donneront-ils mon nom à une rue sans issue. »

Dans le livre, Rita parle aussi de la réaction de ceux qui l’aiment. « Les fans, ces sincères, brandiront les pochettes de mes disques en scandant ‘Black Sheep’, les télés doivent déjà avoir dans leur manche un résumé de ma trajectoire à montrer au journal télévisé et un petit mot dans la rubrique nécrologique de certains magazines sortira. »

« Dans les réseaux virtuels, certains diront : « Tiens, je croyais que la vieille était déjà morte, kkk ». Aucun politicien n’osera assister à ma veillée funèbre, car je n’ai jamais assisté à la scène d’aucun d’entre eux et je me lèverais du cercueil pour les huer. Pendant ce temps, je serai au paradis, jouant de l’autoharpe et chantant à Dieu : ‘Merci Seigneur, enfin sous sédatifs' ».

Lire l’extrait complet :

« Quand je mourrai, je peux imaginer les mots d’affection de ceux qui me détestent. Certaines radios passeront mes chansons sans faire payer jabá, des collègues diront que je manquerai au monde de la musique, qui sait même donner mon nom à une rue sans issue. Les fans, ces sincères, brandiront les pochettes de mes disques et scanderont « Ovelha negra » (brebis galeuse), les télés doivent déjà avoir dans leurs manches un résumé de ma trajectoire à montrer au journal télévisé et un petit mot dans la rubrique nécrologique de certains magazines verra le jour. Dans les réseaux virtuels, certains diront : « Tiens, je croyais que la vieille était déjà morte, kkk ». Aucun politicien n’osera assister à ma veillée funèbre, car je n’ai jamais assisté à la tribune d’aucun d’entre eux et je me lèverais du cercueil pour les huer. Pendant ce temps, je serai au paradis, jouant de mon autoharpe et chantant à Dieu : « Merci Seigneur, enfin sous sédatifs » ».

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