Les célébrités sur les médias sociaux sont complices de cette tendance.
Anna Collard, vice-présidente senior de la stratégie de contenu et évangéliste chez KnowBe4 Africa, a déclaré qu’il était essentiel de sensibiliser davantage aux risques des crypto-monnaies, afin que les gens comprennent mieux les dangers et les escroqueries au sein de l’écosystème.
« La dépendance des Africains à l’égard des médias sociaux pour faire des choix éclairés concernant les investissements dans les crypto-monnaies ou les projets NFT (jetons non fongibles) appelle à une réglementation plus stricte des influenceurs », a-t-elle déclaré.
Mme Collard a noté que des célébrités étaient utilisées pour promouvoir des escroqueries aux crypto-monnaies et pour favoriser leur adoption à grande échelle en Afrique, comme en témoignent les récents procès intentés contre Kim Kardashian et Floyd Mayweather.
« Cette situation, associée à l’intérêt et à l’adoption accrus en Afrique, fait des gens des cibles vulnérables », a-t-elle ajouté.
Pour mieux comprendre l’espace des crypto-monnaies et les risques auxquels les utilisateurs sont confrontés, KnowBe4 a interrogé 800 adultes à Maurice, au Botswana, en Afrique du Sud et au Kenya.
L’enquête a révélé que la majorité des personnes interrogées (81 %) savaient ce qu’était une crypto-monnaie et que 52 % d’entre elles avaient déjà investi dans ce domaine.
Un petit pourcentage (4 %) ne savait pas de quoi il s’agissait et 27 % n’avaient pas essayé d’investir dans ce type de monnaie.
Pour la plupart d’entre eux, l’objectif principal de leur investissement était le profit à long terme (69 %), suivi du profit rapide (39 %).
Il est intéressant de noter que 18 % ont opté pour les crypto-monnaies parce qu’ils ne voulaient pas être liés aux banques locales et que 16 % voulaient bénéficier de la nouvelle génération d’échanges et de transactions.
Selon le Fonds monétaire international, le marché des crypto-monnaies connaît une croissance rapide, avec des transactions atteignant 20 milliards de dollars par mois en 2021.
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