Le Zimbabwe a conclu une quatrième réunion de la plateforme de dialogue structuré (SDP) sur l’apurement de la dette avec les créanciers et les partenaires de développement.
Le gouvernement et les partenaires au développement se sont réunis jeudi dernier pour examiner trois projets de matrices de réformes politiques préparées par des groupes de travail sectoriels sur les réformes économiques, de gouvernance et foncières.
Ils se sont également penchés sur l’indemnisation des anciens propriétaires d’exploitations agricoles et sur la résolution des accords bilatéraux de promotion et de protection des investissements.
Dans son allocution de bienvenue, le ministre des finances et du développement économique, Mthuli Ncube, a assuré les participants de « l’engagement total et de l’appropriation du processus par le pays », y compris la mise en œuvre de réformes politiques.
Il a encouragé les parties prenantes à poursuivre un dialogue « constructif et franc ».
« Il s’agit d’un élément essentiel pour renforcer la confiance mutuelle, nécessaire au succès du processus d’apurement des arriérés et de résolution de la dette », a déclaré M. Ncube.
En décembre 2022, le gouvernement zimbabwéen a mis en place le SDP avec tous les créanciers et partenaires de développement, afin d’institutionnaliser un dialogue structuré sur les réformes économiques et de gouvernance pour soutenir le processus d’apurement des arriérés et de résolution de la dette.
Alexis Ferrand, conseiller économique du gouvernement pour l’apurement des arriérés, a présenté les stratégies de la matrice des réformes économiques, qui permettront une croissance économique durable et inclusive, des opportunités d’investissement accrues et la création d’emplois.
La matrice est centrée sur l’amélioration de la prestation de services, la transparence et la responsabilité du secteur public, la lutte contre la corruption et la promotion des droits de l’homme. Elle couvre également les réformes électorales, l’unité nationale, la paix et la réconciliation. Elle couvre également les réformes électorales, l’unité nationale, la paix et la réconciliation.
Le président de la Banque africaine de développement, le Dr Akinumwi Adesina, et l’ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano, soutiennent le processus d’apurement de la dette du Zimbabwe.
La dette envers les créanciers internationaux s’élève à 14,04 milliards de dollars, tandis que la dette intérieure s’élève à 3,4 milliards de dollars.
Le pays est en retard dans le service de sa dette envers les banques multilatérales de développement, notamment la Banque africaine de développement, la Banque européenne d’investissement et la Banque mondiale. Les réunions de dialogue devraient se poursuivre après les élections prévues en août de cette année.
More Stories
Marathon Digital envisage des perspectives d’expansion dans la région EMEA
Mastercard et Onafriq s’associent pour l’écosystème des paiements en Afrique
Le Zimbabwe fait état d’une transition positive vers la nouvelle monnaie