Wendy Shongwe (23), d’Afrique du Sud, dirige le ballon sur un coup de pied de coin pendant le match de huitième de finale de la Coupe du monde féminine de football entre les Pays-Bas et l’Afrique du Sud au stade de football de Sydney, en Australie, le dimanche 6 août 2023. AP
Les Néerlandaises, vice-championnes du monde en 2019, affronteront l’Espagne en huitièmes de finale, mais elles ont connu quelques moments d’angoisse devant 40 000 spectateurs à Sydney et ont dû remercier leur gardienne Daphne van Domselaar qui a réalisé plusieurs arrêts importants en première mi-temps.
Jill Roord a marqué après neuf minutes pour mettre les Néerlandaises sur la voie du succès face à une équipe qui se situe 45 places en dessous d’elles au classement mondial et qui participait pour la première fois à des matches à élimination directe.
La gardienne sud-africaine Kaylin Swart a ensuite gâché un tir inoffensif de Lineth Beerensteyn au milieu de la seconde période, offrant ainsi un deuxième but aux Néerlandaises.
Les championnes d’Afrique peuvent s’en vouloir d’avoir eu de nombreuses occasions au cours des 45 premières minutes, presque toutes par l’intermédiaire de leur capitaine Thembi Kgatlana.
La milieu de terrain Roord a ouvert le score à bout portant sur un corner, inscrivant ainsi son quatrième but dans le tournoi.
Les Pays-Bas tenaient bon avant d’ajouter un deuxième but à la 68e minute, lorsque la maladresse de Swart permettait à Beerensteyn de passer entre ses mains.
« Daphne nous a sauvé à plusieurs reprises et je suis heureux de mener 1-0 à la mi-temps », a déclaré le sélectionneur néerlandais Andries Jonker.
« Nous avons fait beaucoup mieux en deuxième mi-temps et nous avons mieux contrôlé le match.
« Nous méritions de marquer à nouveau et, au final, nous méritions de gagner ».
Son équipe va maintenant retourner en Nouvelle-Zélande pour le match de huitième de finale de vendredi à Wellington contre l’Espagne, qui a dominé la Suisse 5-1 samedi.
La sélectionneuse sud-africaine Desiree Ellis était fière mais estimait que son équipe aurait dû gagner.
« Nous avons eu beaucoup d’occasions, surtout en première mi-temps, de tuer le match », a-t-elle déclaré.
« Les occasions que nous avons créées auraient dû nous mettre à l’abri ».
– ‘Lucky USA’ –
Les Etats-Unis abordent leur rencontre avec la Suède à Melbourne, dont le coup d’envoi sera donné à 9h00 GMT, avec l’objectif d’améliorer leurs performances en phase de groupes, alors qu’ils sont en quête d’un troisième titre consécutif en Coupe du Monde, ce qui est sans précédent.
Après l’élimination surprise de l’Allemagne en phase de groupes, les Américains et la Suède, troisième sur la liste de la FIFA, sont les deux équipes les mieux classées encore en lice.
Les vainqueurs se qualifieront pour un quart de finale contre le Japon à Auckland vendredi.
Les Etats-Unis de Vlatko Andonovski n’ont pas été convaincants, se qualifiant pour la phase à élimination directe grâce à un match nul 0-0 contre le Portugal, qui fait ses débuts, et en étant tenus en échec par les Pays-Bas.
« Le fait que nous soyons là est une chance, mais nous allons de l’avant », a déclaré Andonovski à la veille du match.
« Maintenant, nous allons faire tout notre possible pour que la même situation ne se reproduise pas. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour réussir et répondre aux attentes de tout le monde.
Les États-Unis et la Suède sont des adversaires familiers : ils se sont déjà rencontrés six fois en Coupe du monde, mais jamais en huitièmes de finale.
Les États-Unis ont remporté leur dernière rencontre en Coupe du monde 2-0 en 2019, en route vers le titre, mais la Suède s’est imposée 3-0 lors de leur dernière rencontre aux Jeux olympiques de Tokyo.
Le sélectionneur Peter Gerhardsson a déclaré que l’histoire n’aura aucune importance lors de cette rencontre et qu’il est persuadé que les champions en titre peuvent être battus.
« Ce n’est pas quelque chose que je regarde, les faits historiques, je suis ancré dans le présent », a-t-il déclaré.
« Il y a beaucoup de nouveaux joueurs dans les deux équipes, donc l’histoire est moins importante.
« (Les Jeux Olympiques), c’était il y a deux ans, tout dépend de notre forme physique et mentale actuelle », a-t-il ajouté.
« J’ai une grande confiance dans le groupe. Nous y croyons, nous croyons que nous pouvons gagner.
Le Japon a été la sensation du tournoi jusqu’à présent et les champions de 2011 se sont qualifiés pour les quarts de finale grâce à une victoire 3-1 sur la Norvège samedi à Wellington.
Lundi, l’Angleterre, championne d’Europe, affrontera le Nigeria à Brisbane avant que l’Australie, co-organisatrice, ne rencontre le Danemark à Sydney.
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