Photo d’archive : Adrien Rabiot et Federico Gatti de la Juventus sont déprimés après la défaite de leur équipe. AP
La dernière sanction pour faux comptes a fait chuter la Juventus de la deuxième à la septième place de la Serie A.
Les Bianconeri se retrouvent ainsi à cinq points de l’AC Milan, qui prend la quatrième place de la Serie A et la dernière place qualificative pour la Ligue des champions.
La Juventus jouait lundi en fin de journée sur le terrain de la modeste équipe d’Empoli. Il reste deux journées à disputer, dont un match crucial contre l’AC Milan.
La Juventus s’est vu infliger une pénalité de 15 points en janvier et plusieurs membres de son ancien conseil d’administration ont également été interdits d’activités dans le football, notamment l’ancien président Andrea Agnelli.
Le retrait de points a été suspendu le mois dernier à la suite d’un appel auprès de la plus haute cour sportive du pays, au sein du Comité olympique italien, et renvoyé à la cour d’appel de la fédération de football pour un nouveau procès.
C’est ce qui s’est passé lundi. Au cours d’une audience de trois heures, le procureur de la fédération, Giuseppe Chiné, a demandé une pénalité de 11 points pour la Juventus. Il en avait demandé neuf en janvier.
Chiné a également demandé une suspension de huit mois pour sept anciens dirigeants de la Juventus, dont Pavel Nedvěd, mais ils ont été blanchis lundi.
Agnelli et trois autres ont vu leurs appels rejetés le mois dernier.
Le conseil d’administration de la Juventus a démissionné en masse en novembre à la suite d’une enquête menée par les procureurs de Turin sur de présumées fausses écritures comptables.
Un procès sportif dans cette affaire a ensuite été rouvert sur la base d’informations fournies par les procureurs de Turin, ce qui a conduit à la déduction de points. La Juventus avait d’abord été blanchie par le tribunal sportif en avril dernier.
Les procureurs de Turin ont également accusé la Juventus, Agnelli et 11 autres personnes de fausses communications par une société cotée à la bourse de Milan, d’obstruction aux agences de surveillance, de fausse facturation et de manipulation du marché.
Les problèmes juridiques de la Juventus se sont encore aggravés la semaine dernière après que la fédération italienne de football a également accusé le club et sept anciens directeurs d’équipe de fraude présumée pour la façon dont ils ont géré les réductions de salaire des joueurs pendant la pandémie de coronavirus.
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