L’attaquant du Real Madrid Vinicius Junior écoute son entraîneur Carlo Ancelotti (G) lors de la défaite de Valence au cours de laquelle il a été victime d’insultes racistes. AFP
L’attaquant de 22 ans a été victime d’insultes racistes à Mestalla dimanche en Liga, et trois supporters ont été arrêtés par la police espagnole mardi.
L’arbitre Ricardo de Burgos Bengoetxea a déclenché le protocole racisme après que Vinicius se soit battu avec des supporters, et en a désigné un qu’il a vu l’agresser.
La procédure en trois étapes de la FIFA prévoit l’interruption du match jusqu’à ce qu’une annonce soit faite dans le stade pour demander l’arrêt des abus racistes, ce qui s’est produit à Mestalla.
La deuxième étape, après tout nouvel abus, consiste à exclure temporairement les joueurs du terrain et la troisième étape, si les abus se poursuivent, consiste à abandonner le match et à donner trois points à l’équipe adverse.
« Le protocole est obsolète », a déclaré Ancelotti aux journalistes.
« Le protocole devait être appliqué lorsque le bus de l’équipe arrivait au stade, car c’est là que les insultes commençaient.
« Deux heures avant le match, et ce n’était pas un cas isolé – quelqu’un de Valence a dit que c’était le cas – bien sûr, ce n’était pas 46 000 personnes, mais ce n’était pas un ou deux ».
Une vidéo a été diffusée lundi montrant des supporters de Valence scandant « Vinicius, tu es un singe » à l’arrivée du Real Madrid à Mestalla.
« Le protocole doit commencer par là », a poursuivi Ancelotti.
« Si vous commencez le protocole à la 70e minute, vous avez fait une erreur.
« Il faut commencer deux heures avant le match, puis pendant le match. C’est obsolète, oui. »
Vinicius a été expulsé plus tard dans le match pour avoir frappé le joueur de Valence Hugo Duro et ne pourra pas affronter le Rayo Vallecano mercredi.
Ancelotti a déclaré que le joueur ne s’était pas entraîné mardi car il ressentait une gêne au genou.
L’attaquant a déclaré que l’Espagne était considérée comme un « pays raciste » dans une déclaration qu’il a faite sur Instagram tard dimanche, ce qu’Ancelotti n’a pas approuvé, mais il a appelé à des mesures drastiques pour lutter contre le racisme.
« L’Espagne n’est pas raciste, je dois le dire aussi, mais il y a du racisme en Espagne, comme dans d’autres endroits, et cela doit cesser », a déclaré Ancelotti.
« C’est le moment de prendre des mesures drastiques. Les institutions ont la possibilité, surtout maintenant, de prendre des mesures radicales sur ce sujet important.
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